Atelier de validation de l'enquête BDS en Ouganda

L'un des axes prioritaires de l'AMEA pour 2022 est de comprendre comment concevoir et déployer des services de développement commercial (SDC) efficaces pour les organisations agricoles. Dans le cadre de ce mandat, notre réseau local ougandais, en collaboration avec le ministère ougandais de l'Agriculture, des Industries animales et de la Pêche (MAAIF), a organisé un atelier le 27 avril afin de valider une récente enquête sur les SDC auprès des principaux acteurs du secteur.

 

L'objectif général de cet atelier était de réunir les acteurs des organisations paysannes en Ouganda afin de contribuer à l'élaboration d'un projet de rapport sur les BDS, d'en analyser et de valider les conclusions et de discuter des prochaines étapes. Les discussions ont notamment porté sur les efforts déployés pour créer un corps professionnel de formateurs et de coachs pour les organisations paysannes, ainsi que sur les défis auxquels les BDS sont confrontés.

 

L'atelier a réuni des acteurs issus d'organisations de la société civile, d'institutions gouvernementales, du monde universitaire, de prestataires de services de développement des affaires (BDS), des fonctionnaires des collectivités locales et des organisations paysannes. Parmi les autres participants ciblés figuraient les acheteurs et la communauté des donateurs.

 

En résumé, tous les participants à l'atelier ont convenu que la création d'un organisme professionnel pour les prestataires de services de développement des entreprises (SDE) issus des organisations paysannes permettrait d'harmoniser la prestation de services et de rationaliser le paysage des SDE en Ouganda. Ils se sont tous engagés à soutenir le MAAIF et le MTIC dans cette démarche.

 

Voici ce que certains des intervenants de l'événement avaient à dire sur la fourniture de BDS en Ouganda :

Consolata Acayo, commissaire adjointe à l'information, Direction des services de vulgarisation agricole (MAAIF)

Consolata Acayo, commissaire adjointe à l'information, Direction des services de vulgarisation agricole (MAAIF) Les participants ont été invités à mieux comprendre les agriculteurs et les organisations paysannes afin de garantir une prestation de services durable. La formation, l'accompagnement et le mentorat sont essentiels pour permettre aux organisations paysannes d'être compétitives sur les marchés. Le moment est opportun pour discuter de l'harmonisation des services de développement agricole (BDS), car le projet de loi sur les services de vulgarisation agricole est actuellement en cours d'examen avant d'être présenté au Parlement. Ce projet de loi vise à profiler, enregistrer et surveiller les prestataires de BDS afin de garantir des services de qualité aux agriculteurs et à leurs organisations.

Harrison Kaziro, facilitateur du réseau régional (AMEA)

Harrison Kaziro, facilitateur du réseau régional (AMEA) Il a présenté les travaux en cours de l'AMEA en Ouganda, notamment son soutien au MAAIF pour l'élaboration d'un guide à l'intention des OP professionnelles et au ministère du Commerce, de l'Industrie et des Coopératives (MTIC) pour la mise au point d'un outil d'évaluation rapide des organisations paysannes et d'une base de données nationale sur les coopératives. Par ailleurs, l'AMEA affine ses travaux sur l'accès au financement des organisations paysannes et rationalise l'offre de services de développement des entreprises (BDS) par l'intermédiaire du groupe de travail sur la boîte à outils de l'AMEA. Ces activités visent à favoriser un changement systémique dans la manière dont les organisations paysannes sont soutenues en Ouganda, se traduisant par une meilleure prestation de services pour les membres et un salaire décent pour tous les agriculteurs, à long terme.

L'AMEA soutient également le MTIC dans le cadre d'un projet pilote visant à développer un outil d'évaluation rapide pour les organisations agricoles, tout en renforçant les capacités du personnel du MTIC à évaluer les capacités des coopératives et à développer une base de données nationale sur les coopératives (qui sera lancée plus tard dans l'année). Ce projet pilote est cofinancé par Rikolto, SCOPEinsight, NAAC et Agriterra.

Pamela Komugisha, représentante du registraire des sociétés coopératives

Pamela Komugisha, représentante du registraire des sociétés coopératives Elle a souligné que le MTIC soutenait cette initiative visant à rationaliser le BDS et collaborerait avec le MAAIF pour harmoniser la législation à venir sur le développement coopératif. Elle a également informé les participants que cette discussion arrivait à point nommé, puisque l'élaboration de nouvelles réglementations visant à mettre en œuvre la loi modifiée sur les sociétés coopératives est toujours en cours.

Merci à tous les participants à l'atelier pour votre temps et votre contribution !

Si vous souhaitez rejoindre notre réseau local ougandais ou si vous souhaitez en savoir plus sur les efforts de l'AMEA pour professionnaliser les organisations d'agriculteurs grâce à des services de développement commercial efficaces et harmonisés, veuillez contacter Harrison Kaziro ou visitez notre Page du réseau local de l'Ouganda.

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