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L'AMEA a clôturé l'événement par le lancement du Guide de la boîte à outils AMEA 2025. Ce guide regroupe des outils évalués par des pairs et conformes à la norme ISO 18716. Ces outils permettent aux PME d'établir un historique de performance utile pour accéder à de nouveaux marchés et à de nouveaux financements. L'interopérabilité de ces outils s'est développée et des exemples sont inclus dans le guide.

Kafui a présenté l'approche en cinq volets d'IDH pour des modèles économiques transformateurs en matière de genre, qui assurent à la fois la viabilité commerciale et l'autonomisation des femmes en s'attaquant aux causes profondes des inégalités de genre. Il a réalisé une démonstration interactive de l'outil « Bibliothèque d'innovation » d'IDH, montrant comment les utilisateurs peuvent filtrer les innovations pour lutter contre les inégalités de genre tout en préservant les avantages commerciaux. La présentation a privilégié la conception intentionnelle plutôt que les approches complémentaires.

L'IFC et l'ATI avaient toutes deux expérimenté des approches mixtes, rendues nécessaires par les restrictions liées à la COVID-19. Nous nous sommes donc demandé : le numérique permet-il d'obtenir plus pour moins cher ? Africa Turnaround, l'African Management Institute et L-IFT ont présenté différents aspects de cette question. Nous avons découvert le modèle « Uber for BDS » : un concept permettant aux prestataires de services BDS certifiés de s'appuyer sur le contenu existant et de l'utiliser (plutôt que de réinventer la roue).

Nous avons poursuivi sur la thématique éthiopienne avec le lancement de l'étude de cas IFC-Soufflet Éthiopie, qui illustre la dernière phase du soutien décennal apporté par l'IFC à la chaîne de valeur de l'orge. Le programme de leadership agroalimentaire de l'IFC a été très apprécié, mais c'est l'ensemble du soutien qui a permis aux PME de développer rapidement leurs activités.

Les données sont également précieuses pour la segmentation et l'adaptation des BDS au marché des PME. L'Agri-SME Learning Collective (ASLC) a proposé d'aller au-delà de l'utilisation des critères traditionnels de taille/stade d'entreprise.

La deuxième journée a débuté là où la première s'était arrêtée, en incitant les participants à passer d'une approche projet à la construction de systèmes grâce au partage stratégique de données. L'exemple d'un projet de sept ans visant à soutenir les fournisseurs d'intrants nigérians a été présenté, où le scepticisme initial a été surmonté grâce à :

• Établir des relations grâce au développement d’une vision partagée
• Intégrer des mesures incitatives où la valeur ajoutée pour chaque participant était évidente
• Fournir une technologie permettant aux participants de partager facilement des données
• Garantir la confidentialité grâce à des accords de non-divulgation et des protocoles transparents d'utilisation des données

Le résultat a été une plateforme de partage de données durable pour laquelle le secteur privé a co-investi $100 000 pour la maintenir.